Il serait peut-être exagéré de dire que les gens m’aiment bien, mais c’est pourtant la vérité. J’ignore exactement pour quelle raison ceux qui me côtoient tous les jours m’apprécient, peut-être est-ce parce-que je sais faire de bons cafés ou pour mon physique exceptionnel. En tout cas, mes pas sont accompagnés de sourires chaleureux ou de tapes dans les cheveux, comme pour signifier une quelconque affection. Je travaille dans un petit bistrot au centre de la ville depuis cinq ans bientôt.

Depuis que l’institut Seconde Chance est arrivé sur l'île beaucoup de choses ont changés. Les clients sont différents et plus accueillants vers les malades et handicapés. Moi-même pour les aider dans leur lutte aux quotidiens, je distribue des boissons au patients et il m'arrive parfois de discuter avec eux. En faite ce sont des gens comme les autres, simplement ils n'ont pas eu la même chance que nous d'être en bonne santé. J'espère que le luxe de l'école compensera leur maladie et les aidera à avancer.