J'étais juste entrain de te déssiné [Emily]

Matthew & Emily

Hier, j'ai fait la connaissance de ma colocataire de chambre, une fille sympa et qui n'assume pas sa maladie. Elle la pas dit directement mais je les compris facilement. Pour la première fois j'ai vraiment sympathisé avec quelqu'un alors que d'habitude, je parle un peu et puis sa va pas plus loin. Cette fois , je suis allé jusqu'à la dessiné et le résultat était plutôt pas mal. Je me suis senti un peu honteux de lui dire que son corps m'inspirai c'est que ça n'a rien de sexuelle et pour mon âge..c'est un peu normal..fin elle est jolie et puis voilà..bref c'est pas le sujet...Oui pour une fois je suis pas déçu de mon travail. Je suis parti ensuite à la kinésithérapie et j'en suis revenu fatigué. On a discuté un peu avec Samantha et puis je me suis endormit comme une masse. J'ai tout fait pour ne pas mettre de barrière entre elle et moi , que notre cohabitation ce passe le mieux possible.

Ce matin, je me suis levé fatiguer et j'ai commencé la journée avec 15 minutes d'aérosols. N'ayant des cours que jusqu'à 10 heures, j'ai prit mon cahier et je suis allé me baladé dans les couloirs à la recherche de quelque choses à dessiné, je suis passé par la bibliothèque ou j'ai dessiné la bibliothécaire, je suis passé par la cour ou j'ai dessiné une fille entrain d'étudié et puis mon choix c'est posé sur un groupe de garçon entrain de discuté dans un couloir, je me suis assit sur un bord de fenêtre et j'ai longuement dessiné cette scène et je me suis décidé à rester à cette place que je me suis si bien trouvé, je dérange personnes et puis je mis sent bien bien sur j'ouvre pas la fenêtre, je suis pas trop fan de l'aire frais dehors, j'attrape facilement des rhumes et avec la muco je préfère éviter.. J'ai regardé les gens passé, j'ai continué de dessiner des scènes que je voyais et puis mon regard c'est arrêté sur une petite, le soleil dehors fessait comme une sorte de halo autour d'elle et j'ai trouvé ça vraiment jolie, elle doit avoir une dizaine d'année mais son visage ma inspiré, des cheveux long brun. Elle a des trais doux et un jolie petit sourire. J'ai prit mon crayon a papier , j'ai ouvert mon cahier et je les dessiné. Relevant la tête par moment pour la regardé et choisissant une pause parmi toutes celle qu'elle a du prendre. Une fois que c'est enregistré dans ma tête , je me focalise que sur ça. Je la regarde encore pour pouvoir travaillé sur les trais les plus fins, les petits détails de son visage. Je passe bien deux heureux à travail sur ce portrait et j'ai encore quelques touches à faire. Avec quelques crayon de couleur, je donne un peu de couleur à ce portrait dont je suis satisfait et je penses que je pourrais me faire un cahier du genre « Portrait de gens de seconde chance ». C'est en relevant la tête que je vois approché la petite que je viens de dessiné, mince pour peur qu'elle se soit rendu compte que je les observé, je vais passé pour un pervers pédophile pareil. Non mais faut peut être que j'arrête de me faire des films. C'est une gosse de 10 ans, elle va pas me bouffé arriver face à moi. Je garde la tête obstinément baisser sur mon cahier espérant qu'elle change d'avis et passe son chemin.

Traînant les pieds, marmonnant dans ma barbe, je me dirigeais dans ma chambre. J'avais oublié mon journal et je retournai le chercher. Pffff, fichus docteurs. Non pas que je ne les aimais pas, mais des fois, j'avais tendance à m'énerver et à vouloir rester seule. C'ets vrai quoi, ils ne nous laissent jamais en paix ! Au fond, je sais que c'est pour notre bien alors je ne laisse rien paraître. Mais tandis que je traversai le couloir, je m'arrêtai devant la grande fenêtre qui donnait sur la ville, et décidai d'oublier mon cahier. Tant pis, je n'allais pas mourir, sans ce fichu cahier ! Plantée devant la fenêtre, je me penchai, collant mon front et planquant mes mains contre la vitre. Le ciel était bleu et le soleil brillait, tandis que bon nombre de voitures circulaient librement. Songeuse, je me perdis dans mes pensées. Si seulement je n'étais pas malade, j'aurais pu sortir en courant les rejoindre ! Je fermais les yeux, triste. La vie est injuste, très injuste ! Ronchonnant, je continuai mon observation, sans faire attention aux autres personnes qui se baladaient dans les couloirs. J'avais complètement oublié pourquoi j'étais là, et je m'en fichais d'ailleurs royalement.
Une dizaine de minutes plus tard, je me décollai du tableau, et continuai mon chemin. D'ailleurs, en chemin, j'aperçus une jeune homme - adolescent sûrement - qui griffonnait dans un cahier (de dessin, je pense). Curieuse, j'y jetais discrètement un coup d’œil de loin. Et là, ô surprise, je vis qu'il y avait un portrait d'une jeune fille qui me ressemblait drôlement. J'ai sans doute mal vu. Le garçon, tête baissée, n'avait apparemment pas vu que je l'avaisi vu. Alors, je m'avançai tranquillement vers lui et m'arrêtai en face.

« Coucou ! dis-je timidement. Euh, tu dessines ? J'aime bien le dessin, je peux voir ? »

La dernière question avait bien évidemment été posée innocemment. Je lui fis mon plus grand sourire, car je savais que j'étais très mignonne comme ça. Enfin, d'après les autres en tout cas.
Lorsqu'il leva la tête, je l'observai mieux. Il avait des yeux foncés et des beaux cheveux noirs, courts. Je ne l'avais jamais croisé autrefois... Puis, me souvenant que nous étions tous deux des inconnus, je lui tendis ma petite main et me présentai maladroitement.

« Moi c'est Emily ! Et toi, qui es-tu ? »

Un peu gênée, je tripotai mon tee shirt nerveusement, et passai les mains sur mon pantalons pour feigner d'y enlever des mauvaises poussière.

[Désolée, très très très court :/]

[C'est parfait ^^]

Je garde la tête baissé jusqu'à entendre des pas juste devant moi, une voix toutes timide qui me parle , je relève la tête et c'est la petite que je viens de dessiné. Elle aime bien le dessin ? On va s'entendre alors quoi que je suis sur qu'on peut s'entendre sur un tas de choses. Elle me tend sa petite main en ce présentant, je lâche mon crayon et lui serre la main. Elle parait nerveuse ou gêné , je sais pas trop j'ai jamais vraiment fait la différence entre ses deux sentiments? Emotion?. Bref. Je me décide à lui répondre d'une voix pas très sur. J'ai pas vraiment l'habitude de parlé aux autres.

Je dessine depuis des années et j'aime bien prendre des modèles dans les couloirs et euh...je m'appelle Matthew..mais si tu préfère appel moi Matt.

Je lui lâche la main et lui tend mon cahier pour qu'elle voyes les dessins. Laissant la page ouverte sur le portrait que je viens de faire d'elle. J'espère ne pas l'avoir raté. Je lui laisse tout le loisir de regardé les autres. Comme d'habitude, je suis vraiment nerveux à l'idée qu'elle voit les dessins. C'est vraiment...euh comment dire, pas terrible enfin beaucoup de monde me dit que c'est très bien mais je suis jamais objectif sur mon travail et j'ai beaucoup trop tendance à me rabaissé à ce niveau là. J'ai désinné à peu près la moitiée des adultes de cette école. Parfois j'ai seulement besoin de voir une personne une fois pour la refaire dans différents paysage.

C'est pas du grand art , c'est du gribouillage. Et j'espère que tu m'en veux pas de t'avoir dessiné. En tout cas, si je peux te le dire c'est agréable de te dessiné, tu as un jolie sourire et puis les traits de ton visage son fin.

Je reste assis de façon à ce qu'elle n'est pas à ce faire un torticoli en me regardant et puis le sol et plutôt agréable et la position que je me suis trouvé aussi. Je l'invite même à s'assoir à mes côtés si elle en a envie. C'est la première fois, non la seconde fois que je montre mon cahier à quelqu'un la première ce fut Samantha et son avis était plutôt agréable même très agréable.

Le garçon leva enfin la tête, et serra la main que je lui présentai. Ohh, il était plutôt beau ! Il se présenta, et j'appris donc qu'il se nommait « Matt ». Puis, il me tendit timidement son cahier que je pris. Oh oui, c'était bel et bien moi ! Je lui lançai un regard honoré et continuai mes observations. Plusieurs dessins remplissaient les pages de ce cahier; et ils étaient tous différents. La plupart étaient des personnes du centre que je pouvais reconnaître. Ce n'était pas Picasso, mais il avait beaucoup de talent !

« Moi en tout cas, je trouve que tu dessines vraiment bien ! Et nan, je suis contente que tu m'aies dessinée ! Tu pourras me faire une photocopie ? » lui répondis-je.

J'étais très contente de ce qu'il avait dit. Joli sourire, fins traits de visage. Ah, ça fait plaisir ! J'imaginais bien mon portrait accroché juste en haut de mon lit, dans ma chambre ! J'aimais quand quelqu'un m'apportait une attention particulière. Bon, comme tout le monde je suppose, hihi.
Mon nouvel ami - je peux dire ça, non ? - m'invita à m'asseoir à côté de lui et j’acquiesçai tout de suite ! Je me mis à genoux à côté de lui, pas du tout gênée. Ensuite, je décidai d'entamer une conversation afin de nous rendre plus à l'aise. Je sais que c'est pas trop facile de faire ami-ami dès les premières minutes !

« Tu dessines depuis longtemps ? T'as pris des cours de dessin ? Parce que t'es vachement fort, tu sais. »

D'habitude, je n'aimais pas parler à des inconnus ou à des personnes que je connaissais à peine, mais lui, ce garçon là, Matthew... Il était un tout petit peu timide, mais je m'efforçai de l'ignorer. Ben oui, moi aussi je suis timide des fois ! Et pas qu'un peu !
Je repris la lecture, enfin le regard de ses dessins, et m'émerveillai oralement devant chacun des dessin. Je me demandai si ses parents avaient des goûts ou des métiers artistiques. Peut être que oui ? Moi en tout cas, j'aimerais bien apprendre à dessiner comme lui ! Et peut être que LUI pourrait-il m'apprendre ? Je l'esperais bien.

Elle prend le cahier et le regarde et puis me demande si je peux lui faire une photocopie. Elle se met à genoux à côté de moi et je me tourne vers elle et elle continue de regardé en fessant des commentaires qui me font sourire. Ces la deuxieme personne qui me dit que c'est jolie. Je lui prend le cahier et puis déchire délicatement la feuille de son portrait et lui tant. J'étais encore un peu surpris qu'elle s'emerveille autant par mes dessins. Moi qui me trouve nul, je sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Même mon père trouve que j'ai du talent et ne comprend pas d'où ça sort.

Prend le, les modèles ont droit aux originaux et puis j'aurais certainement d'autre occassion de te déssiné alors je peux te l'offrir et puis même si c'était la dernière fois, il te revient..

Cette petite est chouette. Elle vient et commence à discuté avec moi. Je me sens quand même moin seul à ce moment et plus je parle avec des gens ici et plus j'ai envie de me faire des amis finalement, j'ai juste la peur qu'ils souffrent si je devais venir à mourir. C'est ce qui arrive quand on meurt, il y a des gens malheureux.Elle me pose plusieurs question auquel j'aime toujours répondre. Au moin elle s'interresse et puis sans la connaitre je la trouve déjà gentille comme tout.

Je dessine depuis que j'ai 7-8 ans et à part les cours d'art plastique à l'école et ce que je suis ici non j'ai jamais prit de cour. J'ai toujours dessiné de moi même. Et merci , moi j'ai tendance à me trouvé nul et à être deçus de mes dessins.Et puis je sais pas d'où je sors ce " talent" de dessiné mon père ne sait pas déssiné et ma mère...ma mère j'en sais rien..je les pas vraiment connu..quand elle a apprit ma maladie..elle s'est enfui...mon père à dit que c'était par peur mais j'ai toujours ce sentiment de rejet..et je cherche même pas à savoir qui elle est..

Mon père a déjà voulu sortir des photos et moi j'ai jamais voulu les voirs, pourquoi ? Parce que je deteste ma mère tout simplement. Je la déteste de m'avoir abandonné alors que j'étais quand même un enfant normal malgrés la maladie. Elle avait pas besoin d'être 24h/24 avec moi. J'allais à l'école comme tout le monde, j'étudiais, je jouais , je fessais tout ce qu'un enfant fessait à part qu'à côté j'avais les soins.

Tandis que je continuai à m'extasier joyeusement - et sincèrement - sur ses œuvres, il reprit son cahier et déchira délicatement son portrait de moi, et me le tendis. Oh ?! Il me l'offre ! Je lui fis mon plus beau sourire avec toutes mes dents et, rayonnante, je me penchai et lui plantai un gros bisou sur la joue en le remerciant.

Oh ! T'es sur ? Merci merci merci Matt ! Mais t'es sur hein ? Tu veux pas garder un modèle ? Ooooh je vais l'accrocher au dessus de mon lit et je vais l'admirer tous les jours ! Merci encore... Picasso ! scandai-je en criant presque.

Je contemplai mon portrait. Pour moi, il était incroyablement réussi ! Et, il fallait l'avouer, c'était la première fois qu'au centre de Seconde Chance, qu'une personne m'offrait quelque chose. Cela me fit chaud au cœur et je décidai à mon tour d'offrir un cadeau à mon nouvel ami. Mais quoi ? Je ne savais rien faire, et je n'avais même pas d'argent pour lui acheter un petit souvenir... Sans parler de dessiner : j'étais une vraie bouse.
Ensuite, il m'apprit des choses sur lui. Il avait commencé à dessiner dès l'age de 7-8 ans. Il n'avait pas de maman... Pas de maman ! Le pauvre ! Moi, je ne pouvais pas m'imaginer sans maman. La mienne était la meilleure du monde. Si un jour elle s'enfuirait, je partirai à sa recherche et n'abandonnerai jamais. Et je ferais la même chose pour mon papounet adoré ! Je sais je sais, je suis une fille à ses parents, et j'assume.

Oh, je suis désolée... Euh... Mais tu t'en sors bien, non ? Ton papa a fait du bon boulot, tu es euh très bien comme ça ! Au fait, t'as quoi comme maladie ? lui demandai-je, un peu gênée par la tournure de la conversation.

Espérant ne pas passer trop curieuse, je ne le regardai pas dans les yeux, car j'avais horreur de planter mes yeux dans les yeux de l'autre. Je trouve ça... Dérangeant, déroutant.
Je me levai, et lui empruntai son crayon à papier et son carnet, avant de partir à l'opposé du couloir, juste en face de lui. Hé oui, j'allais essayer - je dis bien essayer - de le dessiner. Bon, j'avais un peu peur du résultat car j'étais loin d'être aussi douée que lui.

Ne bouge pas s'il te plait, je vais aussi essayer de faire ton portrait ! lui lançai-je.

Allons-y, Picasso. À nous deux petit pinceau.

Elle me remercie et me plaque un bisou sur la joue contente que je lui offre le dessin moi ça me fait vraiment plaisir de la voir comme ça, de faire sourire les gens et encore plus les enfants. Elle m'appelle Picasso et sa me touche et me fait rougir, me comparé à un si grand artites. C'est impossible.Elle me demande si je suis sur de pas vouloir le gardé et je souris. Ça me touche encore plus quand elle dit qu'elle va l'accroché et l'admiré tout les jours.

Non garde le, j'aurais des occassions de te déssiné encore si tu me le permet et ça me touche que tu le trouve aussi jolie mais m'appeler Picasso. Je ne suis pas doué comme il l'était. Ce n'est que du gribouillage à côté de ses oeuvres.

Je la sens gêné de parler de ça et je lui souris pour la rassurée y a longtemps que je me sens plus gêné dans parlé , je suis adulte maintenant, avant quand j'étais gamin parlé de ma mère qui est parti et de la maladie c'était dure maintenant c'est comme si je parlais de la pluie et du beau temps, elle prend mon caillé et le crayon en disant qu'elle va essayé de faire mon portrait, je souris et garde la pose c'est bien la première fois qu'on me déssiné.

Mon père à fait et continue de faire beaucoup de choses pour moi, la meilleure chose qu'il est fait c'est accepté de tout quitté pour m'accompagner ici. Je les aidé à trouvé une habitation et il est pas malheureux , je l'appelle assé souvent et ma mère est partie parce qu'elle a prit peur après avoir apprit que j'avais la mucovicidose. Je comprend qu'elle est eu peur mais c'était pas une raison de me laissé comme ça. Malgrès la maladie je suis quelqu'un de normal.

J'ose pas lui demandé ce qu'elle a comme maladie elle. Peut être n'a t-elle pas envie de le dire comme Samantha. Je reprend la pose après avoir terminé mon petit monologue et puis me décide à lui demandé.

Et toi ? Tu as quoi comme maladie ?

J'essayai de m'appliquer sur les traits de son visage. Levant la tête pour mieux l'observer, je vis qu'il sourit. Il me dit qu'il était touché que je le surnomme Picasso et que j'accrocherai son dessin dans ma chambre. Je lui tirai la langue, d'un air malin. Il continua à dire qu'il n'était pas aussi doué que Picasso. Je ne niai pas - bon, d'accord, Picasso est un grand peintre ! - et préférai lui expliquer les choses de mon point de vue.

Pour moi, ce n'est pas le talent qui compte, c'est la passion, l'entrain. Si tu veux être peintre, tu le seras, j'ai pas de doutes là dessus ! lui répondis-je, affirmative.

C'est vrai que des fois, je suis juste un poil philosophe. Enfin bon, je parle comme les grands, quoi.
Je tirai un trait et dessinai les prunelles de ses beaux yeux. Il avait un de ces regards ! Je pouffai lorsque je m'aperçus qu'il gardait la pose, joyeux. Hahaha ! Le nez plongé dans mon dessin, j'écoutai d'une oreille distraite son monologue. Il me parla de sa maladie, de ses parents. Sa mère avait eu peur de la maladie. Mais peur de quoi, exactement ? De son fils, ou de la contagion, à moins que ça ne soit de la non-normalité ? Moi, mes parents m'avaient soutenus et aidés, ils n'avaient pas abandonné. Compatissante, je me levai et le rejoignis en sautillant.

Moi ? Euh je sais plus comment ça s'appelle... Une maladie avec un nom bizarre, genre xerotruc machin... Tu sais, je peux pas aller au soleil... C'est nul, parce que j'aime bien le soleil, moi. J'ai toujours voulu bronzer sous le soleil, pffff dis-je nostalgiquement.

En effet, j'avais l'impression de vivre dans l'ombre. Pffff ! Le pire, c'est que cette maladie était incurable ! Surement comme la mucovisidose, je pense.
Je peaufinai mon portrait et le terminai rapidement puis l'admirai. Pouah, une horreur ! Comparée à celui de Matt', il était vraiment ignoble, et il ne lui ressemblait pas du tout. J'avais presque l'impression de l'insulter tellement il était affreux. Mais je lui tendis quand même son cahier - bah oui, je n'allais pas le garder ! - et bougonnai dans ma barbe.

Désolée, je l'ai complètement raté. Je te conseille de le jeter à la poubelle. T'inquiètes pas, je serais même pas vexée ! On dirait une caricature...

Cette gosse est vraiment amusante, elle parle comme une adulte, elle me temps mon cahier en disant qu'elle a complètement raté le dessin. J'ai l'impression de revoir mes premiers dessins. Je lève la tête vers elle toujours un sourire plaqué aux lèvres.

Bah vois tu non je ne vais pas le jeter à la poubelle, je vais le gardé soigneusement parce que tu es la première personne a avoir essayé de me dessiné et sa me touche que tu es prit cette peine. J'aimerais bien que tu le signe aussi comme ça même si on ce voit plus , ce qui je penses sera pas possible, j'aurais un peu de toi près de moi et puis si tu veux savoir déssiné , je peux te donné des cours sa serait même un plaisir de le faire.

La présence d'Emily me donne l'impression d'avoir une petite soeur dans les pattes et sa me gêne pas du tout. Moi qui est toujours voulu en avoir. Je referme le cachier et le pose parterre restant. Je repense à ce qu'elle a dit juste avant sur la passion et tout. J'aimerais réussir à réalisé mon rêve d'être illustrateur de livre pour enfants. Ça serait la consécration d'un travail acharné.Je reviens aussi sur sa maladie et je vois bien ce qu'elle a , vraiment c'est pas cool comme maladie..aucune maladie n'est cool à vrai dire.

xeroderma pigmentosum c'est le nom exact de ta maladie. Je comprend, c'est cool le soleil. Ça te fait quoi si tu sors au soleil ?

Huhu, il m'a demandé de le signer ! Je suis une grande artiste maintenant ! Enfin, dans ma tête bien sur. Mais ce n'est pas ça le meilleur. Devinez quoi ? Il m'a proposé de m'offrir des cours de dessin ! Huhuhuhuhuhu ! Des étincelles dans les yeux, je lui tendis son portrait de moi pour qu'il y signe aussi.

Moi aussi, signe ! Même si j'oublierai pas que c'est toi... Haha ! Ohh oui ! J'aimerai bien avoir des cours de TA part ! m'écriai-je en insistant bien sur le ''ta''.

Il signa et je repris mon dessin, que je pris soin de ne pas le plier. Il fallait qu'il reste tout beau, tout neuf ! Ensuite, il me rappella le nom entier de ma maladie. Xeroderma Pigmentosum. Ouah, il la connaissait déjà ! Donc je n'étais surement pas le seul pensionnaire atteint de cette maladie, ici. C'était ça qui me plaisait, dans ce centre. Nous étions tous malade, et donc, tous réunis par le même problème. Personne n'était rejeté.
Matthew me demanda ce que me faisait le soleil si je sortais. Murpf, ça me faisait quoi déjà, le soleil ?

Beuh... Je sais pas, à vrai dire, je suis jamais sortie dehors, j'avais trop peur... Je sais, c'est débile, je sais même pas ce que fait ma maladie, la honte... Nan, en fait je crois que ça brule, un truc comme ça... Enfin tu vois... Et la tienne, elle te fait quoi ? lui demandai-je, curieuse tout à coup.

Je vois toute sa joie dans ses yeuxn des étincelles quand je lui propose les cours de dessin et sa réponse ne me surprend pas. Elle a l'aire tellement contente. Ça me fait rire de voir combien elle est contente mais vous savez le rire de joie.Elle signe le portrait qu'elle a essayé de faire et me demande de signé le sien. Je le fais en rajoutant un petit mot « A mon petit modèle préfèré ». Elle reprend le dessin et je vois avec combien de soin elle fait attention de ne pas l'abimé et sa me fait bizarre que quelqu'un fasse autant attention à un de mes dessins. Elle m'explique ensuite ce que sa maladie fait à peu près, je penses que c'est normal qu'à 10 ans elle connaisse pas exactement la maladie, j'étais pareil à son âge pour ma maladie.

Et si tu te couvre beaucoup tu devrais pouvoir sortir , je sais que c'est pas top mais au moin tu pourrais découvrir un peu l'extérieur et pas toujours resté enfermer dans les locaux de seconde chance. Ça doit pas être très amusant de devoir resté ici non stop.

Elle me demande ensuite ce que ma maladie à moi me fait et il faut que je trouve une façon de lui expliqué et qu'elle comprenne même si vu comment elle parle elle a l'aire d'être pas mal mature. Je réfléchit un petit instant et je penses avoir trouvé les bon mots.

La maladie peut être différente chez chaque patient. Certains sont plus touchés au niveau des poumons et d’autres au niveau de l’appareil digestif. Moi c'est au niveau des poumons. Chaque être humain produit ce qu'on appelle du mucus et dans le cas de la mucovicidose c'est ce mucus qui est plus épais et collant et donc qui empêche l'air de passé facilement. J'ai des problèmes respiratoires et mes bronches peuvent s'infecter et s'encombré et me déclenché des toux et des expectorations. Donc j'ai souvent des scéance de kinésithérapie qui font que je me débarasse de ce mucus et des bactéries qui peuvent s'y trouvé. J'ai un traitement assé important et l’âge moyen de décès de l’ensemble des patients n'est que de 29 ans. Et..j'ai 21 ans mais ça veux pas dire que je vais mourir à cette âge là. Et je crois que vraiment le pire de tout..c'est..c'est que je suis stérile..donc en gros je pourrais jamais avoir d'enfant et ça c'est à cause de la maladie.

Moi qui rêvait d'avoir des enfants, leur dessiné des livres et voir leur bonheur. C'est peut être finalement pour ça que je me suis décidé à ne pas baisser les bras pour être illustrateur de livre d'enfants..si je ne peux pas en avoir et voir leur sourire alors autant faire plaisir aux enfants qui m'entourent. Je regarde le sol me sentant un peu mal de me rappelle quand j'ai apprit ça, c'était y a pas longtemps, deux ans très exactement..

Matthew avait l'air heureux, c'était ça le plus important. J'aimais voir les gens heureux, et surtout si c'était grace à moi. Il me rendis mon dessin et je regardai sa signature. Mais ce n'était pas sa signature qui attirai mon regard, c'était le petit mot qu'il avait rajouté. Je laissai échapper un petit Oh ! et rougis. Qu'est-ce que j'étais contente ! Il approuva mon sentiment d'enfermement, et me suggéra de me couvrir pour sortir.

J'aimerai bien, mais quand il fait chaud c'est pas génial... En plus, je dois couvrir mon visage aussi, et j'ai pas envie de porter une cagoule... T'imagines, dehors il fait 30 degrés et tu vois quelqu'un avec une combi' de ski, des lunettes et une cagoule ? Moi j'aurais éclaté de rire, ou j'aurais eu peur...

Je pouffai de mon propre monologue. Certes, j'y avait pensé, mais je préférai attendre que le progrès fasse quelque chose... Enfin espérons.
Matt me raconta des choses sur sa maladie. Un détail attira mon attention. L'age moyen des décès des personnes atteintes de la mucovisidose. Mes yeux s'aggrandirent et ma bouche s'ouvrit en 'o', terrifiée. J'allai protester, mais j'attendis finalement qu'il finisse de parler. Il me confia qu'il était stérile et qu'il ne pouvait donc jamais avoir d'enfant. Pourtant, je sentai qu'il voulait avoir un enfant. Ooh le pauvre ! Une mine attristée, voilà à quoi je devais ressembler en cet instant là.

Oh Matthiouuu... J'suis désolée... Mais c'est pas grave, tu peux toujours adopter tu sais... C'est moins bien, mais pense aux pov'enfants qu'ont pas leurs parents... Ça doit êt'affreux pour eux aussi... En attendant, tu sais, je peux faire office d'enfant. Ça ne me gêne pas du tout ! m'exclamai-je ridiculeusement.

Je savais très bien que j'étais débile, mais je m'en fichai. Soudain, je me rendis compte que j'avais oublié de lui préciser quelque chose de haute importance. Pour moi, en tout cas.

Et écoute moi bien. Tu ne vas PAS mourir avant au moins CINQUANTE ans. Toi, t'es fort et t'es pas pareil que les aut'malades. Et pis, j'ai pas envie que tu... partes. dis-je en pointant un doigt sur lui, accusatrice, un air sévère peigné sur mes traits.

En pensant à la dernière phrase que j'avais dite, je baissai la tête. C'était trop étrange ! Matthew, je le connaissais même pas y a 20 minutes, et voilà qu'il fait parti des gens les plus aimés par moi ! Bah je sais, je suis bizarre, tout le monde me le dit. Pffff, bonjour l'originalité !

[Ce RP terminé, je te rajouterai dans mes liens :D]